Qu’est-ce que la médiation ?

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     La médiation réfère à un processus de communication éthique dans lequel un tiers impartial, indépendant et sans pouvoir décisionnel, œuvre par des entretiens confidentiels à favoriser l’établissement ou le rétablissement des liens en vue de la prévention ou du règlement d’une situation conflictuelle.

     On peut également voir en la médiation un processus structuré par lequel deux ou plusieurs personnes tentent de parvenir à un accord en vue de résoudre à l’amiable leur différend, et cela avec l’aide d’un tiers, le médiateur, choisi par elles ou désigné avec leur accord par le juge saisi du litige.

     Etant un processus de création ou recréation du lien social, en même temps qu’un outil de règlement ou prévention des conflits, la médiation peut intervenir quelque soit la nature du litige auquel vous êtes confronté : litige au sein d’une l’entreprise ou d’un couple, entre héritiers ou entre personnes en relation de travail, entre voisins ou entre copropriétaires, etc. L’enjeu principal de la médiation consiste à vous faire dépasser le fatalisme « on ne peut plus discuter » pour le remplacer par « cherchons ensemble une solution à notre problème ».

       La médiation est particulièrement recommandée dans les cas suivants :

  • Le litige oppose des personnes amenées par la force des choses à se côtoyer, à l’image des membres d’une même famille, de voisins, de collègues ou de copropriétaires et qui ont tout intérêt à préserver les relations;
  • L’origine émotionnelle du conflit, soit un malentendu relationnel pour lequel des explications par une restauration du lien seraient plus souhaitables qu’une action en justice;
  • La certitude que le règlement judiciaire du litige ne mettra pas fin au conflit mais au contraire ne fera que l’amplifier ;
  • L’inadéquation entre l’enjeu d’un procès et le coût prévisible d’une action en justice ;
  • La prévisibilité d’une lenteur de la procédure judiciaire au regard de la nature du conflit et des exigences de l’instruction (expertises et contre-expertises, recours, appels, etc.);
  • La complexité de l’affaire au point qu’aucune des deux parties ne soit tout à fait certaine de l’issue du procès.